L’optimisation des régies financières passe par une rigueur dans la gestion administrative des affaires de l’Etat. Et le Ministre en charge du Budget, monsieur Abdourahmane CISSE, en a fait son cheval de bataille. Le samedi 27 juin 2015, à la faveur du traditionnel petit-déjeuner débat des anciens de HEC Paris qui a eu pour cadre un réceptif hôtelier d’Abidjan, le Ministre CISSE, autour du thème : « Le défi de l’optimisation des régies financières, au service de l’économie ivoirienne », a dévoilé les actions menées par son département ministériel. Il ressort de son intervention axée autour du processus de gestion administrative, la politique fiscale, le recouvrement, et le contrôle des recettes dues et la gestion budgétaire que la bonne gouvernance est l’épine dorsale de son ministère. En outre selon le ministre en charge du Budget, la Côte d’Ivoire entend mobiliser 41 milliards F CFA dans le cadre de la privatisation de 15 sociétés. Les PME n’ont pas été oubliées lors de cette rencontre. Le conférencier a alors saisi l’opportunité de ces échanges pour annoncer que dans l’avenir; des propositions seront soumises au gouvernement pour que des mesures soient prises pour le bonheur des PME. Ainsi pour lui, l’optimisation des régies financières (Douane, Impôt) qui sont sous sa responsabilité et la Direction Générale du Budget et des Finances a été boostée par de nombreuses actions. Entre autres, l’ouverture de l’administration vers l’extérieur, l’instauration de la planification stratégique via l’élaboration, par le Ministère en charge du Budget, de plans annuels d’actions pour mieux structurer la définition et le suivi des activités à mener, un suivi rapproché des délais de traitement des dossiers (comité de suivi des dossiers de marchés publics), notation des agents de l’Administration Publique, instauration de prix d’excellence dans les Directions, utilisation des technologies de l’information et de la communication. A cela il faudrait ajouter : le recouvrement avec une assiette élargie où chacun paye le juste niveau d’impôt. En la matière, le Gouvernement ivoirien associe en amont le secteur privé dans la réflexion sur les grandes orientations en matière de politique fiscale.