8 596 649 Vues
Indicateurs clés :

Détails actualités

Le Ministre Moussa SANOGO présente le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle (DPBEP) 2023-2025

Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État était, hier, face à la Commission économique et financière de l’Assemblée nationale, dans le cadre du débat d’orientation budgétaire, tel que prévu par les textes encadrant le processus d’élaboration du budget de l’Etat.

L’Economie nationale résiste bien aux chocs actuels et devrait connaître une progression substantielle les trois prochaines années. C’est ce qui ressort du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) ?2023-2025? présenté, hier, par le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État Moussa Sanogo, à la Commission des affaires économiques et financières (Caef) de l’Assemblée nationale, à Abidjan. Ainsi, le projet de budget de l’État pour l’année 2023 enregistrerait une hausse de 13,8% par rapport au budget 2022, pour s’établir à 11 272,1 milliards de FCfa. Ce niveau devrait continuer de s’accroître pour atteindre 12 876,7 milliards de FCfa en 2024 et 13 513,3 milliards en 2025.

Les échanges entre le commissaire du gouvernement et les députés, au cours desquels ces informations ont été données, se situent dans le cadre du débat d’orientation budgétaire, une étape cruciale dans le processus d’élaboration du budget-programmes, en l’occurrence celui portant budget de l’État 2023. Le débat d’orientation budgétaire permet au gouvernement d’échanger avec les parlementaires sur la trajectoire budgétaire du pays sur les trois prochaines années et recueillir leurs avis et observations en amont de l’élaboration du budget-programmes de l’année n+1.

Selon le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, l’activité économique afficherait un taux de croissance de 7,2% sur la période ?2023-2025?, avec une inflation contenue à 1,9% en dessous de la norme communautaire qui est de 3% et un niveau d’endettement en baisse passant de 49,4% en 2023 à 46,4% en 2025, toujours en dessous de la norme communautaire qui est de 70%.

Les prévisions gouvernementales sont assises sur des ressources intérieures qui représenteraient 80% de l’ensemble des ressources.

Par ailleurs, le gouvernement attend, au titre des produits de cession d’actifs, 4,5 milliards de F Cfa en 2023 à savoir 3 milliards de F Cfa de la cession de Ips-Wa et 1,5 milliard de F Cfa des parts de l’État dans Sonitra. En 2024, ils ressortiraient à 8,8 milliards de F Cfa.

Les emprunts-projets emprunteraient également une trajectoire baissière et afficheraient 1 456,7 milliards de F Cfa en 2023 ; 909,7 milliards de F Cfa 2024 et 514,8 milliards de F Cfa en 2025. Idem pour les emprunts-programmes qui sont projetés à 320 milliards de F Cfa en 2023 ; 300 milliards de F Cfa en 2024 et 2025.

La programmation des dépenses du budget de l’État sur la période ?2023-2025? s’inscrit dans la poursuite de la politique budgétaire gouvernementale, orientée vers le renforcement des investissements structurants à fort impact social, tout en respectant les engagements financiers de l’État, a rappelé Moussa Sanogo. « Ces dépenses sont constituées en moyenne de 66,3% de dépenses budgétaires ; 25,1% de charges de trésorerie et 8,6% de dépenses de comptes spéciaux du Trésor.

La structure des dépenses budgétaires fait ressortir une prédominance des dépenses d’investissements (38,8%), suivies des dépenses de personnel (25,6%), des charges financières de la dette publique hors remboursement du capital (15,2%), des achats de biens et services (10,5%) et, enfin, des transferts (9,9%) », a-t-il mentionné.

Les crédits alloués à l’Éducation passeraient de 1 715,8 milliards de F Cfa en 2023 à 1 905,5 milliards de F Cfa en 2025. Les logements sociaux et les équipements collectifs seraient dotés de 1 597,5 milliards de F Cfa en 2025 contre 1 576,6 milliards de F Cfa en 2023. Quant à la Santé, un montant annuel de 602,2 milliards de F Cfa de crédit budgétaire lui serait affecté sur la période ?2023-2025?.

Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État a également évoqué des mesures d’amélioration de la gestion des Finances publiques. Globalement, le gouvernement veut poursuivre la politique de digitalisation de l’administration et l’équipement des grandes administrations telles que les Douanes et les Impôts d’outils de contrôle efficaces et de recouvrement des recettes de l’État.

{{equipe.nom_epe}} {{equipe.prenom_epe}}
{{ getInternationalContent(equipe.poste_epe, equipe.poste_en_epe) }}

Indicateurs {{valeur.annee_val}}
{{getNomOption(Indicateur)}} {{valeur.valeur_val}}