Le séminaire de
présentation du bilan 2021 et des objectifs 2022 de la Direction Générale des
impôts (DGI) s’est tenu le jeudi 27 janvier 2022, à l’hôtel Radisson Blu
Abidjan, avec la participation du Directeur de cabinet du Ministre du Budget et
du Portefeuille de l’Etat, Adama Sall.
Il ressort des
travaux que la DGI a mobilisé 2819,8 milliards Fcfa au titre de l’année 2021,
pour un objectif de 2701,1 milliards Fcfa. Il en découle un écart positif de
118,7 milliards Fcfa par rapport aux prévisions, soit un taux de réalisation de
104 ,4%. Ces réalisations sont également en hausse de 461,1 milliards Fcfa
comparées aux recettes enregistrées en 2020. Ces chiffres ont été livrés par le
Directeur Général des Impôts, Abou Sié Ouattara, qui a également révélé les
objectifs provisoires de recettes attendus de la DGI au titre de l’année 2022
estimés à 3107 milliards Fcfa. Des objectifs donc en hausse de 287,4 milliards
Fcfa par rapport aux réalisations de l’année 2021, soit une hausse de +10,2%.
Se félicitant des bons résultats obtenus
en 2021, le directeur général des impôts a encouragé ses collaborateurs à
persévérer dans l’effort et à se mettre en ordre de bataille pour relever le
challenge. Il a rassuré que l’administration fiscale ne ratera pas cette
occasion d’aller au-delà de la barre symbolique de 3000 milliards Fcfa.
« Nous sommes capables de relever ce défi », a lancé le Directeur général
des impôts qui compte sur l’engagement de tous pour relever le défi.
Son engagement réjouit le directeur de
cabinet qui a traduit les félicitations et encouragements du Ministre du Budget
et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, à l’ensemble des services de la
DGI. Mais il les a tout de suite interpellés sur les nombreux défis encore à
relever pour permettre au gouvernement de mener à bien son ambitieux programme
de développement et faire face à ses engagements vis-à-vis des partenaires
extérieurs. Sur la liste de défis identifiés, soutient M. Adama Sall, figure en
bonne place la problématique du relèvement du taux de pression fiscale dont la
faiblesse contribue à instaurer des zones de fragilité au niveau des finances
publiques.
Evalué à 12,4% en 2021, « ce taux
nettement en deçà de la norme de convergence communautaire (Uemoa) fixée à 20%
pose la problématique de l’accroissement de la capacité de mobilisation
des recettes fiscales ». Or, révèle le Directeur de cabinet, plusieurs
études montrent que le taux de pression optimale de la Côte d’Ivoire devrait se
situer à 22% du PIB, au regard des immenses potentialités du pays. « Un
taux de ce niveau permettrait à la Côte d’Ivoire de collecter annuellement
environ 8000 milliards Fcfa dont 5000 milliards Fcfa pour la DGI », a
ajouté M. Adama Sall.
Un autre défi évoqué, c’est
l’élargissement de la population fiscale qui est actuellement de 135 000
contribuables assujettis aux impôts divers hors impôts fonciers, soit un ratio
de 1 contribuable pour environ 125 personnes. Ce qui est faible, comparé aux
rations de pays avancés du continent qui sont autour de 1 pour 8 voire 6.
« J’exhorte la DGI à mettre en œuvre les méthodes de marché qui ont fait
leur preuve dans le secteur privé », a expliqué le Directeur de cabinet.
En outre, il a
réitéré l’appel à prévenir les actes contraires à l’éthique dont des cas ont
été enregistrés dans certains services qui ont conduit à mener des missions
d’audit et d’inspection
Il ressort des
travaux que la DGI a mobilisé 2819,8 milliards Fcfa au titre de l’année 2021,
pour un objectif de 2701,1 milliards Fcfa. Il en découle un écart positif de
118,7 milliards Fcfa par rapport aux prévisions, soit un taux de réalisation de
104 ,4%. Ces réalisations sont également en hausse de 461,1 milliards Fcfa
comparées aux recettes enregistrées en 2020. Ces chiffres ont été livrés par le
Directeur Général des Impôts, Abou Sié Ouattara, qui a également révélé les
objectifs provisoires de recettes attendus de la DGI au titre de l’année 2022
estimés à 3107 milliards Fcfa. Des objectifs donc en hausse de 287,4 milliards
Fcfa par rapport aux réalisations de l’année 2021, soit une hausse de +10,2%.
Se félicitant des bons résultats obtenus
en 2021, le directeur général des impôts a encouragé ses collaborateurs à
persévérer dans l’effort et à se mettre en ordre de bataille pour relever le
challenge. Il a rassuré que l’administration fiscale ne ratera pas cette
occasion d’aller au-delà de la barre symbolique de 3000 milliards Fcfa.
« Nous sommes capables de relever ce défi », a lancé le Directeur général
des impôts qui compte sur l’engagement de tous pour relever le défi.
Son engagement réjouit le directeur de
cabinet qui a traduit les félicitations et encouragements du Ministre du Budget
et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, à l’ensemble des services de la
DGI. Mais il les a tout de suite interpellés sur les nombreux défis encore à
relever pour permettre au gouvernement de mener à bien son ambitieux programme
de développement et faire face à ses engagements vis-à-vis des partenaires
extérieurs. Sur la liste de défis identifiés, soutient M. Adama Sall, figure en
bonne place la problématique du relèvement du taux de pression fiscale dont la
faiblesse contribue à instaurer des zones de fragilité au niveau des finances
publiques.
Evalué à 12,4% en 2021, « ce taux
nettement en deçà de la norme de convergence communautaire (Uemoa) fixée à 20%
pose la problématique de l’accroissement de la capacité de mobilisation
des recettes fiscales ». Or, révèle le Directeur de cabinet, plusieurs
études montrent que le taux de pression optimale de la Côte d’Ivoire devrait se
situer à 22% du PIB, au regard des immenses potentialités du pays. « Un
taux de ce niveau permettrait à la Côte d’Ivoire de collecter annuellement
environ 8000 milliards Fcfa dont 5000 milliards Fcfa pour la DGI », a
ajouté M. Adama Sall.
Un autre défi évoqué, c’est
l’élargissement de la population fiscale qui est actuellement de 135 000
contribuables assujettis aux impôts divers hors impôts fonciers, soit un ratio
de 1 contribuable pour environ 125 personnes. Ce qui est faible, comparé aux
rations de pays avancés du continent qui sont autour de 1 pour 8 voire 6.
« J’exhorte la DGI à mettre en œuvre les méthodes de marché qui ont fait
leur preuve dans le secteur privé », a expliqué le Directeur de cabinet.
En outre, il a
réitéré l’appel à prévenir les actes contraires à l’éthique dont des cas ont
été enregistrés dans certains services qui ont conduit à mener des missions
d’audit et d’inspection.