Le jeudi 07 octobre 2021, s’est tenu à Heden Golf
Hôtel d’Abidjan Cocody, le séminaire bilan du troisième trimestre de l’année
2021 de la Direction Générale des Impôts (DGI).
Il a été question à cette occasion, de faire le bilan
exhaustif des activités de la régie sur le trimestre écoulé, puis d’analyser
les résultats enregistrés durant ce trimestre, et regarder les perspectives en
affinant les méthodes et stratégies mises en place par la DGI, pour permettre
la réalisation de ses objectifs au titre du quatrième et dernier trimestre de
l’année.
A cet effet, les recouvrements effectués par les
services de la DGI au cours du 3ème trimestre de l’année
2021 « s’élèvent à 743,6 milliards FCFA, soit un écart de 83,4
milliards, et un taux de recouvrement de 112,6% » a fait savoir Monsieur
Abou Sié Ouattara, Directeur Général de la DGI, qui a par la suite invité
l’ensemble des agents, à poursuivre dans cette dynamique, afin de consolider ces
performances au soir du 31 décembre 2021.
Au titre des objectifs de recettes que s’est assignés
la DGI, on note que la régie « ambitionne au dernier trimestre de l’année,
des recettes qui se chiffrent à 606,6 milliards FCFA. Elle s’est résolue à la
modernisation de ses méthodes et pratiques, à travers la digitalisation de ses
services. Ceci se traduira par le déploiement sur toute l’étendue du territoire
nationale, du SIGICI (Système de Gestion Intégré des Impôts) qui permettra aux
usagers d’avoir accès directement aux différents services des impôts, et de
mettre en œuvre un nouveau code des investissements », a déclaré Monsieur
Ouattara.
Le Directeur de Cabinet du Ministre du Budget et du
Portefeuille de l’Etat, Adama Sall, qui représentait monsieur le ministre a
tenu à encourager tous les acteurs de la DGI au regard des performances
enregistrées au cours du 3ème trimestre en terme de mobilisation de recettes de
l’Etat. Il a toutefois fait savoir que de nombreux défis restaient à relever
afin de permettre au Gouvernement de mener à bien son ambitieux programme de
développement, et de faire face à ses engagements vis-à-vis de ses partenaires
extérieurs.
Au nombre de ces défis, figure « la problématique
du prélèvement du taux de pression fiscale, qui s’établit en 2020 à 12,3%, ce
qui est nettement en deçà de la norme UEMOA fixée à 20%. Il était précédemment
de 16% et a chuté consécutivement au rebasage du PIB, qui a conduit à une
augmentation de 38,2% de cet agrégat. Ce taux bas pourrait engendrer des incertitudes
au niveau des investisseurs étrangers » selon le représentant du
Ministre.
Pour pallier cette
situation, il a proposé des mesures fortes, à savoir l’élargissement de
l’assiette fiscale, l’aménagement de l’assiette et des taux de certains impôts,
le renforcement de l’efficacité du contrôle fiscal, et la consolidation des
performances de l’administration fiscale, pour contribuer à relever le niveau
de mobilisation des ressources publiques.