Page 4 - Rapport Economique et Financier des Entreprises Publiques 2013

L’évolution de l’économie mondiale est toujours marquée
par la persistance de la récession dans la zone Euro mais
aussi par une croissance moins rythmée dans les pays
avancés (1,2% en 2013, contre 1,3% en 2012). Ainsi, avec un taux
de croissance de 2,1% en 2013, l’économie mondiale a atteint son
niveau le plus bas depuis le début de la crise financière en 2008.
En effet, après une croissance de 1,6% en 2011, la zone Euro est
rentrée en récession en 2012 (-0,5%). Cette décroissance s’est
poursuivie en 2013 avec un taux de -0,6%. Selon les experts du
FMI, il ne serait pas possible d’atteindre les indices de 2007 avant
2015 en raison du taux de chômage élevé dans cette zone ainsi que
la faible croissance des exportations liée au reflux de capitaux
observé dans les pays émergents.
Au niveau de l’UEMOA, la croissance de l’économie s’est établie
à 6,5% en 2013, contre 5,8% en 2012 du fait de la normalisation
de la situation socio-politique au Mali, des progrès réalisés dans la
transition en Guinée-Bissau, des efforts déployés par les Etats
membres en vue d’accroître les investissements dans les secteurs
prioritaires et de la reprise économique en Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, la relance économique
amorcée en 2012 (9,8%, contre -4,7% en 2011), s’est consolidée
au cours de l’année 2013 avec un taux de croissance économique
de 8,7%.
En effet, les projets inscrits au Programme d’Investissement
Public (PIP) 2013-2015, (déclinaison triennale du Programme
National de Développement), ont été bien exécutés au cours de
l’année 2013 avec des investissements publics (notamment dans le
secteur des BTP) d’un montant de 942,1 milliards FCFA, en
hausse de 53,0% par rapport à 2012.
Rapport sur la situation économique et financière des sociétés du portefeuille de l’Etat au titre de l’exercice 2013
Cette dynamique de la croissance économique constatée en 2013 a
été possible grâce à des reformes opérées par le Gouvernement
tant au niveau sociopolitique et sécuritaire qu’au niveau
économique. Il s’agit, notamment, de l’amélioration du climat des
affaires avec la mise en application du nouveau code des
investissements, l’opérationnalisation du guichet unique de
création des entreprises, la mise en place des tribunaux de
commerce et la réduction des coûts fiscaux de création
d’entreprise et d’accès à la propriété foncière. Ces réformes ont
placé la Côte d’Ivoire parmi les (dix) 10 pays ayant fait le plus de Le présent rapport fait ressortir la situation économique et
progrès dans le monde, selon le rapport “Doing business 2014” de
la Banque Mondiale.
En ce qui concerne le secteur parapublic ivoirien, plusieurs actions Pour consolider ces acquis, le Ministère auprès du Premier
ont été menées dans le cadre du suivi des sociétés d’Etat et des
sociétés à participation financière publique. Ce sont :
 l’amorce de la reforme du portefeuille bancaire public ;
 la mise en place des Conseils d’Administration des
sociétés d’Etat ;
 le renforcement des capacités des Administrateurs ;
 l’amélioration du processus d’octroi et du suivi des
subventions.
Par ailleurs, en 2013, l’Etat a pris des mesures se rapportant au
portefeuille des entreprises publiques ; à savoir :
 la dissolution en septembre 2013 de la société d’Etat
ARECA au profit du Conseil Coton et de l’Anacarde
(CCA) ;
 la transformation effective de la société d’Etat CGRAE
en Institution de Prévoyance Sociale (IPS/CGRAE).
A ces mesures, s’ajoutent la mise en puissance de la société Côte
d’Ivoire Energies (CI-ENERGIES), de l’Agence Ivoirienne de
Gestion des Fréquences radio électriques (AIGF) et de l’Agence
Nationale du Service Universel des Télécommunications
(ANSUT).
Toutes ces mesures entreprises ont permis la réalisation d’un
résultat consolidé bénéficiaire.
financière au 31 décembre 2013 des sociétés d’Etat et des sociétés
à participation financière publique.
Ministre, chargé du Budget envisage, au titre de l’exercice 2014,
de développer les actions ci-dessous :
 la mise en œuvre du système d’informations et de
gestion des entreprises publiques (SIGEP) ;
 le suivi de la politique d’endettement des entreprises
publiques ;
 l’amélioration du taux de transmission des états
financiers ;
 le renforcement du contrôle et du suivi budgétaire des
entreprises publiques ;
 l’optimisation du suivi et du contrôle des conventions de
concession ;
 l’amélioration du taux de passation des marchés des
entreprises publiques ;
 le suivi des filiales des entreprises publiques.
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