Page 10 - Rapport Economique et Financier des Entreprises Publiques 2013
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Secteur agro-industriel

Sur le marché des matières premières agricoles, l’année 2013 a été marquée, au plan international, par une baisse quasi-généralisée des cours.
En Côte d’Ivoire, l’activité dans le secteur agro-industriel a enregistré des évolutions contrastées. Ainsi, les productions de coton, de caoutchouc, de cacao et d’anacarde ont connu des hausses du
fait des investissements réalisés pour l’amélioration de la qualité des semences, des subventions octroyées par l’Etat et l’Union Européenne, du meilleur encadrement des producteurs, de l’entrée en
production de nouvelles exploitations, de l’accroissement des surfaces plantées et de l'amélioration de la demande des pays importateurs.
Par contre, les productions de café, de sucre, de bois, d’ananas et d’huile de palme ont chuté, en raison du vieillissement du verger de caféier, des problèmes climatiques, des entrées frauduleuses de
sucre, de la raréfaction des essences, de la destruction des superficies et de la chute des prix aux producteurs.

Les entreprises du portefeuille de l’Etat opérant dans ce secteur ont, également, contribué à l’évolution observée au niveau national.
En effet, au niveau de la filière coton et anacarde, la CIDT et l’ARECA ont affiché une hausse de leurs chiffres d’affaires respectifs de 43,87% et de 19,84%.
Au niveau de la filière sucre, malgré le repli de la production au plan national, les entreprises du portefeuille de l’Etat (SUCRIVOIRE, SUCAF-CI et SN SOSUCO), ont enregistré une progression
de 3,48% de leurs chiffres d’affaires global. Celui-ci est passé de 115,16 milliards FCFA en 2012 à 119,16 milliards FCFA en 2013, en raison de la hausse de 6,83% du prix de vente moyen du
sucre.
Cette tendance a été constatée au niveau des autres entreprises du portefeuille, à l’exception de la TRCI dont le chiffre d’affaires a régressé de 23,31% en raison de la baisse de la demande en
caoutchouc naturel dans les principaux pays consommateurs. De même, au niveau de la filière palmier à huile, la société PALMAFRIQUE a vu son chiffre d’affaires décroître de 19,5% pour
atteindre 12,38 milliards FCFA lié à la baisse de la production et à la chute de 19,7% du prix de vente moyen de l’huile de palme.

En définitive, le chiffre d’affaires global de ce secteur a régressé de 4,46% pour se situer à 213,86 milliards FCFA en 2013, contre 223,85 milliards FCFA en 2012.

De même, le résultat net global du secteur a connu une baisse de 14,68%, passant de 12,40 milliards FCFA en 2012 à 10,58 milliards FCFA en 2013. Ce niveau de résultat est imputable à la contre-
performance des sociétés du secteur sucrier (SUCAF et SUCRIVOIRE) dont les résultats nets ont chuté de 6,3 milliards FCFA en 2013.

Rapport sur la situation économique et financière des sociétés du portefeuille de l’Etat au titre de l’exercice 2013  Page 10
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