Page 6 - Rapport Economique et Financier des Entreprises Publiques 2010

L’économie mondiale, à la suite de la crise financière de
2008, est entrée en récession en 2009, avec un taux de
croissance de -0,6%. Toutefois, elle a amorcé un retour
rapide sur les sentiers de la croissance, à la faveur de la mise Endettés (IPPTE) ; iii) de bénéficier d’appuis financiers
en œuvre de politiques budgétaires de relance et de politiques
monétaires accommodantes dans les principaux pays
industrialisés.
Ces politiques, couplées aux initiatives de réglementation des
marchés financiers, ont induit la reprise de la demande
mondiale et ont porté la croissance de celle-ci à 5,2% en 2010.
Au niveau national, l’économie a contenu les effets de ces
chocs exogènes grâce aux actions entreprises par le
Gouvernement ; à savoir :
 la poursuite de la normalisation de la situation
sociopolitique;
 les mesures de lutte contre la cherté de la vie ;
 le plein rétablissement des relations avec les partenaires
au développement ;
 les efforts de réduction de la dette intérieure.
Cet environnement national favorable a permis au
Gouvernement : i) de conclure un programme économique et
Rapport sur la situation économique et financière des sociétés du portefeuille de l’Etat au titre de l’exercice 2010 Page 6
financier appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC, ex
FRPC) en mars 2009 ; ii) de produire le Document de Stratégie
de Réduction de la Pauvreté (DSRP) et d’atteindre le point de
décision de l’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très
permettant d’apurer une partie substantielle des arriérés de
paiement intérieurs et ; iv) d’obtenir des Partenaires
Techniques et Financiers (PTF), un allègement intérimaire de la
dette extérieure en 2009, assorti d’une restructuration au Club
de Paris.
D’une manière générale, l’économie ivoirienne a bénéficié en
2010 des retombées de la mise en œuvre du programme
économique et financier et de la normalisation progressive de
la situation socio-politique, grâce aux avancées enregistrées
dans l’exécution du programme de sortie de crise.
Cependant, la poursuite de la croissance économique a été
contrariée par des chocs endogènes, principalement le
délestage électrique observé sur le premier trimestre de
l’année, la baisse drastique de la production de pétrole brut et
la crise post-électorale déclenchée en décembre 2010.
Cette crise a provoqué, pour le seul mois de décembre 2010,
une perte de croissance de 0,4% du PIB. Ainsi, l’année 2010 a